mardi 3 juin 2014

Big Bang


Photos Franck Roncière
Texte Philippe Avron 
Mise en scène Michel Bruzat
Interprète Flavie Avargues
Lumières Franck Roncière
Costumes Dolorès Alvez

Big Bang c’est l’explosion primitive, celle qui a donné naissance à l’univers. 
Avec « Big Bang », Philippe Avron, philosophe et poète funambule, passeur d’humanité à l’élégance du cœur, convoque les philosophes, et l’on se retrouve en compagnie de Montaigne, Einstein, Kant, Nietzsche, Shakespeare et bien d’autres. 
Et comme dit Montaigne « On a grand tort de rendre la philosophie inaccessible aux enfants, je ne sais rien de plus gai, de plus gaillard, je dirai presque de plus enjoué ». 
Qu’est-ce que c’est que le soleil, la lune ? Pourquoi  l’homme ? Pour poser toutes ces questions, un professeur de philosophie face à sa classe et toute une galerie de personnages. 
Seule en scène, Flavie Avargues joue avec brio ce texte insolent, impertinent, elle est tous les personnages, le prof de philo, les élèves, Mademoiselle Plotin ou encore le chat de l’école. 
Intelligence, émotion, bonheur, poésie sont au rendez-vous. 


Revue de presse


Lettre à Flavie Avargues

Par Vincent Cambier / Les Trois Coups.com

Chère Madame,
 
Vous allez sans doute être surprise de cette critique de spectacle en forme de lettre. C’est peut-être parce que je ne suis pas un journaliste « classique ». Mais j’ose espérer que vous ne m’en tiendrez pas rigueur.
Je vous connais depuis presque vingt ans. Depuis les Caprices de Marianne [en 1995], que j’avais beaucoup aimés. Vous étiez déjà dirigée par Michel Bruzat, ce magicien de la mise au monde théâtral des comédiens.
Dès lors, j’ai vu presque tous vos spectacles à Avignon [voir les titres en lien plus bas]. Vous avez réussi à me surprendre, m’émerveiller, me faire rire et pleurer à chaque fois. Mais comment faites-vous ? Quel est votre secret ? D’où tirez-vous ce don qui me scotche à mon fauteuil ? Jusqu’à quelle profondeur de vos entrailles allez-vous fouiller pour extirper ce minerai physique que vous transformez en or dramatique, pépite que vous partagez avec autant de générosité ? D’où tenez-vous cette force avec laquelle vous maintenez votre public sous le charme ?…
Concernant votre spectacle de ce mois de juillet 2014, Big Bang ou la Vie d’un professeur de philosophie, figurez-vous que je l’avais vu joué par le maître Philippe Avron, en 1992 dans le Off d’Avignon. Eh bien, vous avez le toupet de soutenir fièrement la comparaison ! Là, à la limite, je pense que vous exagérez. Un peu de respect pour les anciens, quand même ! Vous pourriez avoir la décence élémentaire de mettre un peu de médiocrité dans votre talent.
Je sais bien que c’est votre incroyable énergie et votre profonde intelligence du texte qui vous emportent, qui vous amènent à de tels excès mordorés. Mais bridez-vous, bon sang ! Demandez de la tisane, un émollient, un calmant, à votre metteur en scène, je ne sais pas, moi, faites quelque chose !
D’un autre côté, pour être honnête, je dois reconnaître que l’on n’a pas du tout envie de vous voir faiblir, de mettre votre brio de clown (eh oui, vous orpaillez ça aussi !) sous un boisseau, d’étouffer votre voix, de voiler vos yeux, de cacher votre visage si expressif, d’éteindre votre sourire : en bref, votre beauté dramatique.
Bon, finalement, Madame, c’est à vous de voir. Je vous laisse carte blanche.
Vincent Cambier
P.-S. Big Bang est intelligent et drôle, mais ça, vous le savez mieux que moi.

Voir aussi « les Caprices de Marianne », d’Alfred de Musset (critique), Off du Festival d’Avignon 1995, Théâtre du Balcon à Avignon
Voir aussi « Alice au pays sans merveilles », de Dario Fo et Franca Rame (critique), Théâtre du Balcon à Avignon
Voir aussi « Quatre à quatre », de Michel Garneau (critique), Théâtre du Balcon à Avignon
Voir aussi « Un riche, trois pauvres », de Louis Calaferte (critique), Théâtre du Balcon à Avignon
Voir aussi « Histoire du tigre », de Dario Fo (critique), Théâtre du Balcon à Avignon
Voir aussi « le Misanthrope », de Molière (critique), collège de La Salle à Avignon
Voir aussi « les Bonnes », de Jean Genet (critique), Théâtre du Balcon à Avignon
Voir aussi « l’Enseigneur », de Jean-Pierre Dopagne (critique), Théâtre du Balcon, Avignon Off 2008


Le plaisir vient de la pensée... 

Par Karine Prost / ruedutheatre.eu 

Coup de coeur
Une incroyable performance d'actrice sur un texte qui invite à la réflexion et la remise en cause de ses certitudes. Un moment de grand théâtre, comme une bulle suspendue dans le temps. Un moment rare et sublime. À voir. Et partager. 

À l'origine de "l'être", la pensée. Une pensée qui doit se nourrir d'idées, de confrontations, de réflexion pour ne pas se scléroser et nous permettre d'avancer. Encore et encore. Car si le propre de l'homme est de penser, le propre de la pensée est de faire de nous des Hommes...
De ce propos, simple comme une évidence mais trop souvent oublié, Philippe Avron a écrit un texte tout en nuance et nostalgie. Nostalgie d'une année de lycée où les jeunes apprennent (enfin !) l'art de la pensée. Une trop courte année d'enseignement de la philosophie, une trop courte année où les cervelles s'ouvrent à la complexité, à la beauté, à l'évidence de la pensée. De ses souvenirs de son prof de philo, il dresse une ode à la richesse intérieure, à la nécessité de réfléchir. Sans leçon moralisatrice, sans lourdeur, sans didactisme. Juste pour mettre en avant ce plaisir immense, intime, universel et si intense qu'est la pensée.
Flavie Avargues prend ce texte à bras le corps. Et y ajoute son âme. Elle se glisse dans les personnages qui s'offrent à nous, leur donne vie d'un regard, d'un geste, d'une expression. D'une intonation. Incroyable comédienne que Flavie. Qui parle sans réciter, qui fait vivre sans s'imposer, qui offre son corps, son regard et sa voix, comme un écrin, pour donner vie aux personnages, aux mots, au texte. Un travail de tous les instants qui disparait pour donner la quasi certitude au public que tout ca est juste "normal"...
Ce sont alors les personnages qui nous parlent. Qui nous racontent leurs espoirs, leurs souvenirs et leur plaisir d'apprendre à penser. D'un mouvement, d'une phrase, d'un regard, on passe de l'un à l'autre. Sans s'appesantir ni perdre en cohérence. Et le temps file plus vite qu'on ne le croit. Plus vite qu'on ne le voudrait.
Voilà un spectacle rare. Beau, sobre. Vrai. Un spectacle où tout concourt à mettre la pensée à l'honneur. Depuis la sobriété de la scénographie et de la mise en scène jusqu'aux délicates créations lumières. En passant, bien entendu, par la présence de la comédienne. Un spectacle rare, beau, sobre, vrai. Sublime.



Big Bang ou la vie d'un professeur de philosophie

Par Nicolas Arnstam / froggydelight.com

Pour les habitués du Off d'Avignon, la Théâtre de la Passerelle de Limoges dirigé par Michel Bruzat est une sacrée référence. La compagnie a offert au festival des spectacles parmi les plus beaux de ces dernières décennies. Comment oublier par exemple "Histoire de Marie" de Brassaï, "Le Cabaret de la vie" de Jean-Pierre Siméon, "Une nuit d'amour plus qu'un jour de gloire" sur des textes de Gaston Couté ou bien "L'enseigneur" de Jean-Pierre Dopagne en 2008 .


C'est la même comédienne qui tenait seule la scène dans "L'enseigneur", Flavie Avargues, qui joue aujourd'hui ce texte de Philippe Avron, disparu brutalement alors qu'il jouait au festival 2010 et dont l'âme se promène depuis dans la Cité des papes. Et l'hommage est à la hauteur du génial artiste, perpétuel émerveillé dont ce "Big bang ou la vie d'un professeur de philosophie" nous interroge sur la vie, la mort, le monde avec une lucidité et un humour salutaires.
Le noir se fait, la comédienne apparaît et la magie opère instantanément dès les premiers mots. D'une prodigieuse intensité, avec une émotion qu'on sent tapie dans l'ombre et des trésors qui n'appartiennent qu'à elle, celle qu'on avait quitté l'an dernier avec "Pour vous être agréable", revient avec un degré de perfection rarement atteint dans un seul en scène.
Ce qu'elle fait avec son corps est proprement hallucinant. Ce qu'elle fait avec sa voix l'est tout autant. Passant du grave à l'aigu, d'un personnage à l'autre avec une folle virtuosité, elle nous propose sans conteste un nouveau chef-d'oeuvre absolu.
D'une légèreté grave comme peuvent être les textes de Philippe Avron, Flavie Avargues virevolte, nous interpelle, nous émeut, nous fait rire aux éclats et danse avec les mots du poète. Elle est des dizaines et des dizaines, elle est des centaines et des milliers. Et se fait, avec une belle fidélité et une grande humilité, passeuse de ce texte d'une grande humanité comme tous ceux choisi par le Théâtre de la Passerelle.
Magnifiquement dirigée par Michel Bruzat qui donne à ce seule en scène une précision et une exigence rare, avec le concours des lumières magiques de Franck Roncière, la comédienne atteint un niveau de perfection rarement connu.
Aérienne, incandescente, avec dans sa voix et dans son oeil toute la générosité du monde, Flavie Avargues marque à tout jamais la légende du festival, brillant au firmament d'Avignon et faisant ainsi magnifiquement honneur au grand Philippe Avron dont les mots et le rire continuent à résonner dans les étoiles...




France 3 :
Avec humour comme ce poète funambule savait si bien en jouer, l'interprétation de la lumineuse Flavie Avargues vous embarque. Nietzsche, Montaigne, Kant allument les interrogations et le chemin se trace au fil de la soirée. On rit, on est ému... entre poésie et lucidité.  Isabelle Rio

France Bleu :

C’est Flavie Avargues qui porte ce magnifique texte, lui prêtant son intelligence des mots et des gestes, sa beauté, son énergie, son talent de comédienne.  Laurent Bourdelas

mercredi 12 mars 2014

Fake / Performance théâtrale


Conception Yann Karaquillo
Interprètes Flavie Avargues Jean-Paul Daniel
Musique MAtériel Brouilleur
Lumières Alrik Reynaud
Vidéo Paul Eguisier    

photos Thierry Laporte

mardi 4 juin 2013

Pour vous être agréable



Conception : Olivier Antoine, Flavie Avargues
Mise en scène, scénographie : Olivier Antoine
Interprétation : Flavie Avargues
Lumière : David Debrinay
Affiche : Luc Avargues
Production : Mr Max Production et Flavie Avargues
Soutien : Espace Michel Simon, ville de Noisy-le-grand, le Batolune, Honfleur
Festival d'Avignon 2013 / Théâtre de La Luna

Depuis longtemps, je souhaitais mettre à l’honneur sur scène le rapport amoureux.
Je suis donc allée voir du côté de mes premières
amours : Dario Fo et Franca Rame.
Voilà comment est née l’adaptation d’
”Un peu de sexe ? Merci, juste pour vous être agréable”, histoire d’une comédienne, venue là sur scène pour sauver le monde, grâce à l’amour - amour physique et amour des sentiments - pour retrouver la joie de vivre!
Une arène en demi-cercle, comme une piste de cirque pour circonscrire le défilé des personnages et des situations souvent cocasses.
Il s’agit ici, sur scène, de liberté et d’émancipation et non de libération sexuelle. Il ne s’agit ni de secret à dévoiler,  ni d’aveu sur notre intimité sensuelle, ni de “normalité”.
Il s’agit tout simplement d’amour.

Brève revue de presse : 

mardi 21 mai 2013

219




Réalisation : Vladilen Vierny
Avec Flavie AvarguesOlivier Dutilloy.

Festival International du Court Métrage / Clermont-Ferrand, 2013
Human Rights Film Festival of Barcelona / NYC / Paris 2013


Synopsis : Le placement sous surveillance électronique est une façon d'exécuter une peine sans être incarcéré. La personne assignée porte à la cheville un bracelet. En cas de violation des obligations, le système avertit le centre de surveillance par une alarme.









Femmes passées sous silence





Collectif d'auteurs
Interprètes : Flavie Avargues, Vanessa Bettane, Caroline Filipek 
Mise en scène : François Bourcier, 
Assistanat à la mise en scène : Nathalie Moreau 
Lumière : Romain Grenier, Son : Philippe Latron, Costumes : Anne Touquet, Photos originales et réalisation du court-métrage : Caroline Coste
Créé à l'Espace Michel Simon de Noisy-le-Grand, Festival Off Avignon (Théâtre du Chêne Noir), tournée en France. Avec le soutien D'Amnesty International, Conseils Généraux Seine Saint-Denis et Landes - Ville Noisy-le-Grand - Ville de Léon


Ce spectacle met en scène plusieurs actrices qui incarnent les personnages présents dans les témoignages. Cette assimilation et le choix d'une pièce "fragments" redonnent au récit toute son authenticité et sa force. Les différentes formes artistiques utilisées : scénographie mais aussi audio, court-métrage, interview, images... relaient la parole, l'animent et la renforcent.Femmes voilées, violées, prostituées, excisées: condamnées au silence. Et si ces femmes que la morale universelle défend avec raison, servaient aujourd’hui à en voiler d’autres. Les autres, nous les croisons chaque jour: Femmes au quotidien, divorcées, sans revenu, condamnées à subir une autre oppression: la misère. Violence moins médiatique que la morale bien pensante passe sous silence. Mettre en scène les témoignages de toutes ces femmes grâce au talent de nombreux auteurs et de trois actrices, c’est entendre enfin leurs cris. 



mercredi 15 mai 2013

L'Enseigneur



Monologue de Jean-Pierre Dopagne
Mise en scène : Michel Bruzat,
Lumières : Franck Roncière,
Costumes : Dolorès Alvez
Créé au Théâtre de la Passerelle à Limoges, Festival Off d'Avignon (Théâtre du Balcon), 
Tournée France, Algérie, Nouvelle-Calédonie, Festival de Seuls-en-scène Le Trianon, Paris.

Le personnage de l'Enseigneur a été conçu comme un rôle masculin. Toutefois, en raison de la pertinence de l'approche dramaturgique et de la qualité du spectacle, l'auteur a autorisé la version féminine du Théâtre de la Passerelle, à titre tout à fait exceptionnel, exclusivement dans l'interprétation de Flavie Avargues et la mise en scène de Michel Bruzat.



« L' Enseigneur » met en scène un prof usé par trop d'enthousiasme déçu, qui s'est trop souvent heurté à l'incompréhension des collègues, la réticence des proviseurs et la passivité des élèves. Brisé par des contraintes de société qui pèsent sans doute plus sur ses élèves que sur lui-même, il va se révolter. De la manière la plus spectaculaire qui soit. Ce prof est un héros moderne qui a refusé de se résigner. Ce prof est un fou dangereux qui a commis l’irréparable. Ce prof est un monstre qu’on exhibe, qui nous fait rire, qui nous fait peur, qui nous fait pleurer. Par quel mystère ce Prof se retrouve-t-il face au public sur une scène de théâtre pour raconter son histoire ?

http://www.rencontresseulenscene.fr/galerie/flavie-avargues1.html 

Brève revue de presse :

Bouleversant, remarquablement interprété. A voir absolument. Jean-Luc Carradec— « La Terrasse »

Dans une période ou l’éducation fait débat et  la mauvaise foi triomphe il s’agit d’un spectacle plus que salutaire : indispensable. Claude Hennequin - « La Marseillaise »
Elle tient tous les rôles, y compris celui du proviseur, avec une mobilité de visage et d’attitudes proprement sidérantes. M-Steinmetz- « L'humanité »
Sans se poser en donneur de leçon, mais en levant le voile sur les difficultés d’être des jeunes et la déréliction de certains profs, le théâtre de la Passerelle offre une vision éclairée, et éclairante, de L’Enseigneur. Flavie Avargues, une jeune femme qui nous fait oublier son âge derrière son jeu, ses sourires, ses souvenirs, ses mimiques, ses espoirs racontés, ses douleurs tues. Une version  tout semble en équilibre précaire, oscillant entre lassitude et espoir. Karine Prost- « Rue du théâtre »  
Flavie Avargues mime les élèves avec cette précision féroce que donne la colère. Sa coquette, sa crétine, sa garce, son caïd, son boute-en-train sont d’une vérité, c’est le cas de le dire, criante ! De même ses collègues, pathétiques. Il y a « l’ancienne » à la voix de fumeuse, l’accro aux antidépresseurs, les poivrots, le combinard, l’aigri, le cynique… J’en passe. Des silhouettes à la Daumier que cette actrice époustouflante croque devant vous en un tournemain. Avec un seul accessoire, la fameuse table d’écolier, il vous emmène non seulement dans le quotidien terrible de cette femme, mais encore dans ses rêves, ses moments d’allègre folie et ses souvenirs, anciens ou récents, bons ou mauvais. Ces quatre planches deviennent alors tréteaux de théâtre, vaisseau fantôme, bateau ivre et  hélas  chevalet de torture, puis prison.   C’est dire si son travail épouse celui de Jean-Pierre Dopagne, écrivain d’un culot paisible, à la plume aussi excédée qu’acérée. Olivier Pansieri- «Trois coups »
La standing ovation, des bravos et des applaudissements assourdissants pour une comédienne, Flavie Avargues, absolument géniale, qui tour à tour nous mime le prof de maths cartésien, la prof de gym nicotinée, le garçon charretier ou encore la fille rebelle. Un humour mordant et débordant, de l’ironie et beaucoup de talent nous font rire à gorge déployée et souvent ! Marine Dominguez - « La Provence »                                                                                                                      
A elle seule, Flavie Avargues éclaire de ses talents multiples une pièce féroce, « un plaidoyer qui dit le quotidien d’un métier bafoué, le tragique isolement du professeur, sa sidérante solitude qui conduit à la résignation » nous dit l’auteur. Dans L’Enseigneur la prof va finir par perdre les pédales et tirer sur tout ce qui bouge ! Quelles successions d’attitudes drôles, tragiques, burlesques sait prendre Flavie Avargues et quel souffle ! Cette comédienne sait passer d’un registre à l’autre d’une façon sidérante, très aidée par la mise en scène sobre, astucieuses et rythmée de Michel Bruzat. Une artiste époustouflante qui va jusqu’à provoquer son public et sait jouer comme personne avec lui. Du grand art vraiment ! Flavie Avargues, une comédienne qu’il faut applaudir dès que vous verrez son nom affiché  que ce soit ! Jacqueline Pasquier  « Lesbia Mag »